Caroline Keller
Caroline Keller est une artiste peintre française contemporaine, elle s’est très tôt découverte une passion pour le dessin et la peinture. Dès le lycée, elle y consacre de nombreuses heures et en 1991 expose ses premières réalisations à « Art & Fac » Strasbourg.
Titulaire d’une maîtrise en Arts Plastiques, puis d’un Capes, elle enseigne en collège, tout en continuant à peindre et à exposer dans différents Salons et Galeries. Elle vit et travaille près de Strasbourg, France, dans un ancien corps de ferme aménagé en atelier. |
Abstraction
Une série de toiles est inspirée par l’art d’Extrême-Orient, où le travail de la trace, de la ligne est plus que primordial. Ses œuvres sont réalisées dans des tons chauds, terre de Sienne et toute une gamme de rouges, avec des incrustations dorées.
Sa peinture, très gestuelle et graphique, dérivé de la ligne cursive de l’écriture, doit être volontaire. Elle explique : « J'utilise de gros pinceaux chinois détournés de leur usage, imbibés d’encres acryliques, la maîtrise du geste conditionne la réussite de la toile ». Des œuvres contemporaines où mots, graphes, signes parcourent les espaces dérobés des toiles. |
Atelier
Installés depuis 2006 dans le Kochersberg, en Alsace, Caroline Keller a investi un corps de ferme pour y installer son atelier.
Situé au-dessus de l’ancienne étable, cet espace s’ouvre sur une haute charpente. Aménagé au fil du temps, l’atelier permet un travail de peinture sur de grands formats. La lumière éclaire ce qui était à l’origine un hangar à tabac et maintenant un lieu propice à la création. |
Évocation
Pour la réalisation de ses châssis, l’artiste utilise du bois de frêne provenant de la forêt d’Alsace et applique dans ses réalisations un mélange d’encres, d’acrylique et d’huile, d'où cet aspect irisé aux effets miroirs.
Dans cette série de peintures abstraites, Caroline Keller travaille la profondeur, le miroitement de la couleur. Ces toiles évoquent des paysages ou des étendues d'eau, tout en restant dans l'abstraction et la suggestion. Elles invitent à un voyage mental. |
Triptyques
Elle travaille aussi sur d’autres supports, comme le fer, le laiton ou le cuivre, pour réaliser des triptyques : « Glamour », « Allure zèbre »…, sur la thématique de la femme.
Le métal est poncé et verni, assemblé par des charnières, rehaussé de cuir, de papiers collés, d'incrustations de plumes. Les triptyques comportent des coupures de magazines des années 50 et des éléments gravés très graphiques. C'est un univers intimiste, précieux qui se dévoile selon l'ouverture des panneaux latéraux, une ode profane. |
Les dessous
Cette série explore le corps féminin à travers la seule présence de dessous évocateurs, en écho avec les triptyques.
Les couleurs chair vibrent avec les entrelacs à l'encre de Chine. Des zones d'ombre et de lumière émerge la forme. Une écriture graphique vient harmoniser le fin et le délié de la trace. |